Le voyage
Plusieurs mois après avoir commencé à parrainer Salah, mon mari et moi avons décidé de partir en voyage. Notre dernier grand voyage remonte à 5 ans, c'était une croisière aux Caraïbes. Nous n'avions pas d'idée particulière, ouverts à tous les horizons. Chaque endroit est riche de découvertes, après tout. Comme nous ne sommes pas des aventuriers, nous nous sommes simplement rendus dans notre agence de voyage préférée avec rien d'autre en tête que le budget.
On nous a proposé des tas de choses, allant de l'Irlande jusqu'à Miami, mais rien ne vibrait. Il n'y avait pas de frissons, pas de déclic, rien. Tout paraissait merveilleux, pourtant. C'était étrange. Nous sommes donc repartis, avec dans l'idée de décider plus tard.
Chaque année, le CE de l'entreprise de mon mari propose un voyage long courrier. Quel serait-il cette année, me suis-je demandé? J'ai donc attendu en me disant : sait-on jamais? Peut-être que j'aurais une illumination?
Zanzibar
Eté 2023, je reçois le mail du CE. La destination choisie : Zanzibar.
Je savais que c'était une île paradisiaque pour en avoir déjà entendu parler, et je ne savais pas encore où c'était que déjà, je savais que c'était là que nous irions !
Je regarde sur la carte : c'est en Tanzanie ! L'inscription est partie quelques jours après.
Je savais que je ne pourrais pas rencontrer Salah à cette occasion, car elle se trouvait beaucoup trop loin de Zanzibar, mais rien qu'à l'idée de découvrir son pays, j'étais en joie. Cela me permettrait de me faire une idée plus précise de ses conditions de vie et de ses besoins.
Ce voyage était touristique, et pas humanitaire. Nous partions pour nous reposer avant tout, et pour découvrir un nouveau pays et une nouvelle culture. Mon voyage à Bugorora aurait lieu plus tard, dans quelques années...
Les bagages
Suite à une incompréhension avec le voyagiste nous nous sommes retrouvés avec un petit excédent de bagage. Un autre couple s'est trouvé dans la même situation, car ils avaient prévu deux valises pleines de vêtements et de fournitures scolaires pour donner aux enfants ce qui, en théorie, devait passer. D'une chose à l'autre, nous sommes ainsi restés ensemble presque tout le voyage, réunis par des causes communes.
Avec mon mari, une fois à l'hôtel, nous avons trié nos vêtements et préparé une pleine poche à donner à nos amis lorsqu'ils se rendraient au village avec l'association humanitaire.
Pwani Mchangani
Pourquoi ne pas y aller tous les quatre, et transformer l'aller-retour humanitaire en visite complète? C'est donc ce que nous avons fait grâce à Angélique et son association "Tabasamu Moja", qui signifie en swahili « sourire ensemble ».
Cette journée deviendra l'une des plus mémorables de ma vie ...
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